« L’oubli de la transcendance divine a plongé le monde dans une situation dramatique, c’est le commencement de la grande apostasie annoncée par l’Ecriture ». C’est par ces mots que Dom Gérard, fondateur et premier père Abbé de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, commentait l’impératif de l’adoration dans la liturgie de l’Eglise.
Citons encore quelques lignes des « Quatre bienfaits de la liturgie » (Editions Sainte Madeleine 1995) :
« Le monde actuel se meurt de l’effacement du surnaturel. Culte de l’homme, hypertrophie du social, affirmation du moi ; qui peut prétendre que ce naturalisme n’ait pas pénétré dans la manière de prier de l’homme moderne ? Cela apparaît sous les formes les plus diverses : fringale de nouveauté et d’adaptation, invasion de la musique moderne et des langues vulgaires (ô combien vulgaires ! disait Marie Noël) ; inculturation, qui noie l’immuable prière de l’Epouse dans le flot toujours mouvant de la sensibilité du jour ; créativité enfin, qui est une des formes les plus subtiles de l’orgueil humain. Résumons en un mot : l’homme moderne cède à la tentation d’adapter la religion à l’homme au lieu d’adapter, comme l’Eglise cherche à le faire depuis des siècles, l’homme à la religion ».
Pour pénétrer plus avant dans l’esprit de la liturgie traditionnelle et mieux comprendre ce qu’elle apporte à l’Eglise et aux âmes, nous vous proposons de suivre la conférence de carême que Dom Louis-Marie, Père Abbé du Barroux, successeur de Dom Gérard, a donné le samedi 15 mars 2025 en la paroisse Notre-Dame des Armées à Versailles (paroisse personnelle pour la liturgie traditionnelle).
Dom Louis-Marie y aborde la question de la liturgie, de la synodalité et de la réforme de l’Eglise à partir d’un commentaire du Canon de la messe et de la règle de Saint Benoît.
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