C’est le dimanche de Pentecôte, à l’heure ou la presse unanime découvrait avec intérêt et émerveillement la messe en latin célébrée en direct du pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté et retransmise sur Cnews, que l’Évêque de Quimper et Léon signait une lettre lamentable.
Le couperet est tombé : l’évêque supprime toutes les messes en semaine, le triduum pascal, la Fête-Dieu, les baptêmes, les mariages, les obsèques, le catéchisme des enfants et les formations pour adultes à tous les fidèles qui avaient choisi de se sanctifier par ces moyens dans la liturgie traditionnelle. Il ne restera plus dans le Finistère que trois messes dominicales selon l’ancien rite, célébrées à tour de rôle par des prêtres remplaçants.
En réaction, plus de 300 fidèles catholiques se sont rassemblés dimanche 5 mai devant l’évêché pour demander le rétablissement de la convention signée entre l’évêque de Quimper et la Fraternité Saint Pierre. Familles, jeunes, parents ont récité un chapelet et chanté durant une heure devant la porte de l’évêché, qui est restée close.
Les mardis 7, 14, 21 et jeudi 9 mai, plusieurs dizaines de fidèles se sont retrouvés pour prier le chapelet devant la porte de l’évêché, qui est restée close. Une vidéo, exprimant la situation dans le Finistère, a été vue par plus de 15 000 personnes en 10 jours, la porte de l’évêché restant toujours close.
Des articles de presse dans les médias locaux, des citations dans des magazines nationaux, des articles sur des blogs ont pointé du doigt la situation du diocèse de Quimper, la porte de l’évêché reste malgré tout close.
Le sort réservé aux fidèles de Saint Martin de Brest est particulièrement choquant, puisque, jusqu’à présent, l’évêque avait justifié sa sévérité en mettant - injustement - en cause la Fraternité Saint Pierre. Or l’église Saint Martin est desservie par l’Abbé Gérald de Servigny, prêtre diocésain en mission auprès des fidèles de Brest attachés à la liturgie traditionnelle. Voilà cette communauté à son tour privée de tout ce qui faisait le bien spirituel des fidèles.
Les fidèles ont donc décidé de renforcer leur mobilisation :
une lettre ouverte a été envoyée à Monseigneur de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France, pour dénoncer les mensonges réitérés de Monseigneur Laurent Dognin concernant les communautés attachées à l’ancien rite dans le diocèse et lui demander de nommer un médiateur.
une nouvelle mobilisation aura lieu le dimanche 16 juin à Quimper pour montrer publiquement la douleur des fidèles de tout le diocèse devant l’injustice de cette décision brutale et infondée.
les chapelets devant l’évêché tous les mardis à 19h continuent.
Les fidèles restent malgré tout disponibles pour un dialogue en vérité et constructif avant que les crispations de part et d’autre ne soient irréversibles, risquant ainsi de donner raison à Famille Chrétienne qui évoque, dans son dernier numéro, “une guerre de tranchées à Quimper”.
Pour toute demande d’affiliation, contactez-nous par mail.