Soit « le laïc est laïc, soit il ne l’est pas. Une théologie du laïcat, qui est menée comme une lutte pour une représentation proportionnelle dans le gouvernement de l’Église, est une caricature d’elle-même et le demeure, même si on cache ce malentendu derrière l’expression d’un “régime” synodal de l’Église. »

Ainsi s’exprimait Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI, dans son article « Les fondements anthropologiques de la fraternité », publié dans “Dogme et annonce”, (Éditions Parole et Silence, Paris, 2012). Force est de constater que cette “lutte des places” du laïcat est pourtant à l’ordre du jour du synode, où la parole de certaines catégories de laïcs (femmes, divorcés remariés, LGBTQ+, polygammes…) semble même être investie d’une autorité particulière qui la rendrait plus digne d’écoute. Il faut donc creuser ces présupposés et chercher à comprendre quelles sont les fragilités théologiques de l’Instrumentum Laboris. C’est l’objet de ce troisième et dernier volet de l’étude réalisée sous l’égide de l’Union Lex Orandi que vous pouvez consulter ici.